Introduced in 1943, Patek Philippe’s reference 1579 seductively lures the aesthete with its unusual lugs, thick bezel and large opening to the dial, making it elegantly unconventional and idiosyncratic.

In 1943, Patek Philippe introduced an interesting and incredibly daring new large-sized chronograph in the form of the highly stylised reference 1579 “spider lugs” chronograph. The context in which the Stern family launched this extraordinary timepiece would not be lost on us today. The world was going through tremendous social and artistic upheaval. It was at the end of the Art Deco era and the beginning of the modernist movement. The Second World War was still ongoing. And amidst this maelstrom of confusion, Patek Philippe, at the behest of Charles and Jean Stern, unveiled a watch that suddenly silenced all the chatter, the sensory overload and the peripheral voices.

Because the 1579 was so unique and so boldly different, collectors had no choice but to stop and take notice. I’ve used the following quote twice now in recent stories, such is my belief in it. In the words of Toni Morrison, “This is the precisely the time when artists go to work. There is no time for despair, no place for self-pity, no need for silence, no room for fear. We speak, we write, we do language. That is how civilisations heal.” And I love the 1579 because I feel that this was an attempt by the Stern brothers to help the world around them heal, through the creation of beauty.

This 36mm watch was manufactured in an estimated total of approximately 450 examples, primarily in yellow-gold cases, with just 82 known examples in rose gold and seven known examples in stainless steel.

A mythical platinum version was also made in three known examples, each with different dials and bearing consecutive case numbers. One of these platinum Patek 1579s was sold at Christie’s in November 2012 for the hammer price of 1,539,000 Swiss francs.

Reference 1579 is the only Patek Philippe chronograph that featured stylized lugs. With the ref 1579 its fanciful lugs, the collectors gave the watch its nickname of “Spider Lugs” chronograph.
This unusual feature propelled this watch to one of the most impressive case designs of the 1950s.

Maybe due to the eccentric lugs Patek Philippe did not offer the same dial variety as with its other references and over the course of its production, Stern Frères produced two series of dials for the reference 1579 that can be differentiated by the shape of the indexes.

The first series dials (1943-1949) with Arabic numerals and baton indexes and the seconds series dials (1950-1964) with Arabic numerals and square indexes. 82 known in pink gold, 7 in steel, 3 in platinum and 2 in steel/gold. We do not have exact production numbers in yellow gold.

The watch is pristine condition, manufactured in 1953 and sold in 1955 as described on the extract of archives.
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Présentée en 1943, la référence 1579 de Patek Philippe séduit les esthètes par ses cornes inhabituelles, sa lunette épaisse et sa grande ouverture sur le cadran, ce qui la rend élégamment non conventionnelle et idiosyncrasique.

En 1943, Patek Philippe a présenté un nouveau chronographe de grande taille intéressant et incroyablement audacieux, le chronographe "spider lugs" de la référence 1579, très stylisé. Le contexte dans lequel la famille Stern a lancé ce garde-temps extraordinaire ne nous échapperait pas aujourd'hui. Le monde connaît alors de grands bouleversements sociaux et artistiques. C'est la fin de l'ère Art déco et le début du mouvement moderniste. La Seconde Guerre mondiale n'était pas encore terminée. Au milieu de ce maelström de confusion, Patek Philippe, à l'instigation de Charles et Jean Stern, a dévoilé une montre qui a soudainement fait taire tous les bavardages, la surcharge sensorielle et les voix périphériques.

Parce que la 1579 était si unique et si audacieusement différente, les collectionneurs n'ont eu d'autre choix que de s'arrêter et d'y prêter attention. J'ai utilisé la citation suivante à deux reprises dans des articles récents, tant j'y crois. Selon Toni Morrison, "c'est précisément le moment où les artistes se mettent au travail. Il n'y a pas de temps pour le désespoir, pas de place pour l'apitoiement, pas besoin de silence, pas de place pour la peur. Nous parlons, nous écrivons, nous parlons. C'est ainsi que les civilisations guérissent". Et j'aime la 1579 parce que j'ai le sentiment qu'il s'agit d'une tentative des frères Stern d'aider le monde qui les entoure à guérir, par la création de la beauté.

Cette montre de 36 mm a été fabriquée à environ 450 exemplaires au total, principalement dans des boîtiers en or jaune, avec seulement 82 exemplaires connus en or rose et sept exemplaires connus en acier inoxydable.

Une version mythique en platine a également été fabriquée en trois exemplaires connus, chacun avec des cadrans différents et portant des numéros de boîtier consécutifs. L'une de ces Patek 1579 en platine a été vendue chez Christie's en novembre 2012 au prix marteau de 1 539 000 francs suisses.

La référence 1579 est le seul chronographe Patek Philippe à présenter des cornes stylisées. Les collectionneurs ont donné à la référence 1579 son surnom de chronographe "Spider Lugs" (cornes d'araignée) en raison de ses cornes fantaisistes.
Cette caractéristique inhabituelle a propulsé cette montre parmi les boîtiers les plus impressionnants des années 1950.

Peut-être en raison des cornes excentriques, Patek Philippe n'a pas offert la même variété de cadrans que pour ses autres références. Au cours de sa production, Stern Frères a produit deux séries de cadrans pour la référence 1579, que l'on peut différencier par la forme des index.

Les cadrans de la première série (1943-1949) avec chiffres arabes et index bâtons et les cadrans de la seconde série (1950-1964) avec chiffres arabes et index carrés. 82 connues en or rose, 7 en acier, 3 en platine et 2 en acier/or. Nous ne disposons pas des chiffres exacts de production en or jaune mais nous l'estimons à moins de 100 pièces.

La montre est en parfait état, fabriquée en 1953 et vendue en 1955 comme décrit dans l'extrait d'archives.